Iluaira - un mortel devant l'univers éternel

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jeudi, septembre 12 2013

Synchronicité

Savez-vous ce qu'est la synchronicité ? Si non, vous pouvez tenter la définition de Wikipedia, mais bonne chance.

Je vais tenter une explication de ce que moi j'en pense. Pour profiter de la synchronicité, il faut en quelques sorte se "brancher" sur l'inconscient collectif : s'ouvrir à la chance, parfois la favoriser (et pas la forcer), et rester à l'affût de ce qui peut arriver en conséquence. Cela déclenche parfois des évènements qui n'ont à priori aucun lien entre eux, alors que d'un point de vue plus global, plus spirituel, ça fait trop de coïncidences pour ne pas être lié.

Evidemment, si je vous parle de ça, c'est que j'ai vécu ça il y a peu, et pfiouh, ça fait bizarre.

Evènement 1 : remise en question sur le concept du couple => vision du couple plus ouverte (exit le schéma se marier vers 30 ans, avoir 1 ou 2 gosses, vieillir ensemble).
Etat d'esprit : ouvert à beaucoup plus de choses, moins d'exigences, prêt à s'aventurer un peu.

Evènement 2 : impossible de contacter une amie à l'étranger, avec qui j'ai peut-être moyen de fonder quelque chose, moyennant beaucoup de galères pendant un temps (ce qui me démotive un peu j'avoue).
Etat d'esprit : mouais bon, on va voir ce qu'il en est, mais ça m'arrange et peut-être qu'il faut pas y croire pour le moment.

Evènement 3 : j'envisageais de recontacter mon ex, pensant avoir fini le deuil et être prêt toussa toussa. Un soir où la motivation était plus forte que d'habitude (genre j'aurais agi quelques minutes/heures plus tard), ma mega random playlist (sur 80 Go de musique) m'a mis LA chanson que j'ai écouté en boucle au moment de la rupture, me ramenant un goût pas terrible dans la bouche. J'ai pas laissé la chanson se terminer, j'ai zappé.
Etat d'esprit : mouais euh, on va rester vigilant et pas se bercer d'illusion. On va attendre un peu aussi, pour voir.

Evènement caché dont j'ai pris conscience qu'aujourd'hui : disparition du besoin d'avoir quelqu'un.
Etat d'esprit:  chuis bien comme ça, on verra quand ça viendra.

 

Ca fait plusieurs mois que je dragouille une fille (qui joue volontiers le jeu), mais sans être sérieux puisqu'elle est mariée, et même si je vois que je lui plais, pas touche à la femme d'un autre. Je la connais depuis 2 ans, je tiens pas à faire le con avec une amie que je respecte. Je sais, je loupe sans doute plein d'occasions, mais je suis comme ça et j'aime le rester.
Bref, quand on se voit, y'a toujours d'autres personnes (pot dans un bar avec des amis communs en général).

La semaine dernière, elle m'a invité à boire un verre, comme dab, mais sans inviter les autres, genre "ah bah j'ai oublié, pas grave toujours partant ? - Bien sûr pas de souci". C'est une personne avec qui le courant passe très bien, avec des discussions intéressantes, etc... bref une amie que je vois avec plaisir, même sans intentions.
Au cours de ce verre, elle m'apprend qu'en fait elle est séparée depuis un moment, quasi un an. Comme c'est pas du tout le genre de personne à raconter sa life (elle répondrait sûrement "pourquoi faire ?"), je n'ai pas de difficulté à la croire (bon y'a aussi eu quelques intuitions et ressentis qui m'avaient mis la puce à l'oreille, mais j'avais pas voulu y prêter attention).

Donc là d'un coup, cette fille que je dragouillais sans intentions parce qu'inaccessible, est devenue accessible. Ca m'a mis la pression, mais la nouvelle m'a fait inévitablement plaisir. Cela dit, j'ai pas voulu tenter ma chance le soir même, ça aurait été un peu goret à mon goût.

On s'est revus il y a peu, encore tous les deux, et on est sortis ensemble.

 

Cela n'aurait absolument pas pu arriver sans les 4 évènements dont j'ai parlé précédemment.

Si j'avais pas revu ma conception du couple, je serai resté dans l'idée d'une histoire sérieuse avec une célibataire sans enfant jamais mariée gna gna gna. Et j'aurais certainement pas accepté sa dernière invit (elle a une petite fille de 2 ans et demi).
Si j'avais recommencé à contacter cette amie à l'étranger, j'aurais pas eu la tête à tenter ma chance ailleurs. Ou au pire j'aurai été tiraillé et certainement mal à l'aise pour prendre une décision.
Si j'avais recontacté mon ex, j'aurais certainement pas été disponible pour quoique ce soit d'autre.
Si j'avais pas cessé de ressentir le besoin de quelqu'un, je l'aurais étouffée avant même que ça commence et il se serait jamais rien passé (ou j'aurais flippé ma race et serai parti en courant).

C'est ça la synchronicité, c'est se retrouver avec des coïncidences qui sont vachement copines pour réaliser un même but.

Ben c'est cool.
Je sais pas où je vais, et je m'en tape (ça me fait des vacances de pas y penser).
J'ai pas besoin d'elle pour vivre, c'est un plus très sympathique, donc j'ai pas la pression.
Ca se trouve ça sera court, et boah ok, ce sera toujours ça de pris.
Ca se trouve ça sera long, et boah pourquoi pas on verra en temps voulu, je n'y suis pas fermé.
Je n'ai pas besoin que ça marche pour être heureux. C'est certainement évident pour beaucoup de gens, mais visiblement je ne fonctionnais pas comme ça avant.

Bref, j'ai une copine. Et pour en revenir au titre, c'est pas la première fois que je bénéficie de synchronicité. Et à chaque fois je me dit : "putain c'est super puissant ce truc !"
C'est même limite cheaté. Mais après tout, c'est le résultat de beaucoup d'efforts de ma part aussi (dont un travail intérieur régulier), alors hein, je l'ai bien mérité.

lundi, août 26 2013

Comment réussir sa vie !

3 mois ! Wouhou ça fait longtemps que j'ai pas bloggué.

Mais l'occasion se présente. Je me tâtais depuis quelques jours de toute façon, juste j'avais pas pris le temps.

Donc, le sujet est comment réussir sa vie ! Notez le point d'exclamation, pas d'interrogation. Sisisi ça compte ma bonne dame. Déjà ça évite de faire fuir les gens de ce blog qui a souvent été ouin-ouin.
Et puis ça fait un peu teaser :p

Il était une fois, un pote que j'ai connu à la fac. Passionné de musique, il a été un guitariste emblématique pour moi, et m'a même enseigné quelques trucs (me faisant progresser à toute vitesse pendant ce court laps de temps). Bref, un mec qui avait du talent et de la passion là dedans. Pas seulement niveau guitare, mais il avait le feeling avec la musique en général, et la soif d'en apprendre toujours plus, l'envie de composer, etc... Il voulait bien entendu en vivre.

Après les désillusions de la fac, on a tous (mes potes de l'époque) plus ou moins abandonné nos rêves. Lui rêvait de vivre de sa musique, vivant avec une fille sur laquelle il avait craqué depuis bien longtemps.
Peu avant qu'on se perde de vue, il partageait sa vie et son appart avec la fille en question. La vie lui a au moins donné ça. Bonne chose pour lui, sincèrement, il le méritait.

Et puis je me renseigne sur ce qu'il est devenu. J'apprends qu'il est à Shangaï, qu'il a ouvert sa boîte de musique, qu'il compose pour films et jeux, et que la fille en question est à Shangaï aussi (ils sont donc très probablement ensemble). J'ai pas plus d'infos mais c'est suffisant pour voir qu'il a fini par avoir exactement ce dont il rêvait.

Honnêtement, j'ai pris une énorme claque.

Il a réalisé ses rêves.

Boudiou. Ça gifle sec.

C'est quoi moi mes rêves ? Fonder une famille ? Bon, j'ai essayé, j'y arrive pas, j'apprends à me faire à l'idée que je pourrais sans doute m'accomplir sans passer par le schéma habituel de fonder-une-famille-voir-tes-enfants-grandir-mourir-heureux. Du coup je m'interroge, quels sont mes rêves ? Je veux dire, ceux qui me font palpiter le cœur à l'idée de peut-être les réaliser ? Pas juste le fantasme d'aller sur une autre planète en vaisseau spatial à propulsion supra-luminique. Un truc réel.

Je. Ne. Sais. Pas.

Y'a bien un truc oufdinguemalade qui m'a traversé l'esprit quelques fois, mais je me suis heurté a des conflits d'éthique. Des choses à faire que j'estime injuste, et que si je les faisais je le vivrais comme me trahir. Ce qui rendrait la démarche dénuée de sens.

Du coup, je ne sais pas. Un rêve ? Un truc qui ferait vibrer ma passion ? Un truc qui me pousserait en avant, contre vents et marées... Je le fais déjà pour me relever de quelque chose, mais là ce serait différent, ce serait vers l'avant, pas pour me relever.
Ben merde, je trouve pas.

Je vais devoir y réfléchir. Y réfléchir sérieusement, et si je trouve, réfléchir à ce que je peux en faire. Non parce que là, ce mec, il m'a donné une sacrée leçon de vie.

jeudi, mai 9 2013

L'intuition, cette alliée capricieuse

Ce post ne parlera pas de ma vie sentimentale, oh yeah, ça vous fera des vacances.

Pour résumer rapidement l'intervalle entre le dernier post et celui-ci : deuil a priori terminé (plus d'attachement, plus envie de la revoir, plus envie d'être avec elle, plus envie d'elle), baisse de motiv au taf en constatant que je ne suis pas le seul à m'être fait avoir sur les promesses non tenues, cheveux qui poussent et qui m'ont transformé la tête en milou à poil long (vive la casquette).

Là je vais parler des intuitions. Ce concept auquel je suis forcé d'adhérer, de part mes intuitions de plus en plus précises et vérifiées.

J'ai toujours eu du feeling pour divers événements, mais je ne savais pas l'écouter, ni faire la différence avec les angoisses et les fantasmes (au sens imagination positive, rien de sexuel).

Il y a un certain temps, quand je suis parti à Lyon, j'ai eu une intuition que j'ai refusée d'écouter : "ça va vraiment pas durer avec J., ne t'appuie pas sur cette relation pour t'épanouir là-bas". Ça s'est avéré vrai. J'ai eu d'autres intuitions pendant mon escapade à Lyon, toujours ignorées (notamment parce que je n'étais pas sûr si c'était des intuitions ou des délires de mon imagination), qui se sont avérées vraies également. Quand j'ai coupé les ponts avec J. (j'étais donc toujours à Lyon, qq mois avant mon départ), je me suis promis à moi-même de ne plus ignorer mon intuition, au moins écouter ce qu'elle a à me dire, et lui accorder un peu plus de crédit que d'habitude.

Depuis que je fais ça, les choses se déroulent bien mieux. Et mon départ de Lyon s'est étrangement et extrêmement bien goupillé, c'en était troublant.

Aujourd'hui, j'ai l'impression que mes intuitions sont plus rares, mais après réflexion, je considère que c'est parce que j'arrive bien mieux à faire la différence entre les délires de mon esprit et mon intuition.

C'est assez troublant d'en parler comme ça, on dirait presque une entité vivante, douée de sa propre conscience, alliée mais indépendante. Elle ne me répond jamais quand je demande. L'intuition vient sans prévenir, telle une évidence, n'importe quand, elle me murmure une idée, une tendance, puis disparaît aussi vite qu'elle est apparue, ne laissant derrière elle que cet état des choses qu'elle m'a décrit, et qui me paraît, au moment de son départ, aussi certain dans le cours du temps que ce que je suis en train de faire à l'instant présent. Comme si elle me décrivait quelque chose du passé, tangible, indiscutable. Sauf que c'est pas du passé, mais une tendance de l'avenir.

Voilà comment je ressens certaines intuitions. C'est comme une prémonition. Brrr, je déteste ce concept. L'idée que le futur est tout tracé m'horripile.
Mais mon interprète de rêves me disait que l'inconscient et certaines forces ne sont pas dans la même dimension, et ne sont pas soumis à la temporalité que nous connaissons. Les rêves prémonitoires s'expliqueraient par le fait que c'est l'inconscient (ou le subconscient, je ne sais jamais) qui raconte quelque chose qu'il sait, simplement parce que pour lui ce n'est qu'un souvenir (bien que ce mot soit également attaché à la temporalité et est donc imprécis pour ce cas). Je ne dis pas que j'adhère, mais c'est une explication qui colle assez bien avec ce que je vis malgré moi.

L'intuition, ça me fait flipper dans l'idée. Car cela dépasse toutes mes habitudes cartésiennes. Mais les évidences sont bien trop nombreuses pour que j'en refuse l'existence.

Les gens qui n'y croient pas du tout diront "oui mais en fait c'est une idée qui influence ton comportement pour que tu finisses par justement être dans la situation de ta soit disant intuition". Je n'ai rien à opposer à cet argument. Mais dans ce cas, je suis un maître de l'auto-conviction pour gérer ma vie. Honnêtement, je me fous de la réponse à cette question. Ça fait partie de ma vie, je ne peux ni ne veux l'ignorer. Alors autant améliorer la communication avec elle.

Il y a peu, j'ai eu deux intuitions, liées. Une première qui m'a donnée une tendance pour une période de l'année (je ne dis rien de plus, parce que je préfère laissez les choses là où elles sont plutôt que d'en parler à tort et à travers et dissiper son "énergie", déjà là c'est beaucoup). La deuxième m'a donné une tendance pour le présent, qui aboutira à la première intuition.

Voilà, je ne souhaite pas en dire plus, mais d'ici la fin de l'année civile, j'aurais normalement des choses à raconter, même si je ne sais pas quoi pour le moment.

Chère amie intuition, je ne te comprends pas toujours et j'ai encore du mal à accepter que tu existes (même si je sais au fond de moi). Mais tu fais partie de ma vie, et je ne veux pas rejeter ce qui fait partie de moi. Comme mes ombres, j'apprendrai à composer avec toi, et à communiquer.

lundi, avril 2 2012

Le culte de l'apparence

Cette fois, pas de post sentimentaliste. Champagne !

Je vais parler d'une décision que j'ai prise ce week-end, et que j'ai appliquée il y a quelques minutes : supprimer mon compte last.fm.
Pour ceux qui ne savent pas, last.fm permet de faire des statistiques sur les morceaux que vous écoutez, en installant un petit logiciel ou plugin dans votre lecteur audio utilisé (ça existe pour presque tous les lecteurs, sur toutes les plateformes).
Genre j'écoute un morceau, hop c'est enregistré dans mon profil que j'ai écouté ce morceau. On peut ensuite faire des stats sur les groupes les plus écoutés, morceaux, coups de coeur, etc...
Et j'ai décidé de jeter tout ça  la poubelle.

Pourquoi ?

Parce que ce week-end, je me suis surpris à pester parce qu'écouter tel ou tel groupe ne servait à rien dans l'immédiat puisque mes stats n'étaient pas mises à jour (j'ai toujours pas le net).

Et d'autres fois, il m'arrivait d'écouter un groupe juste pour monter ses stats.

Avec la génération Facebook, je suis devenu habitué à montrer ce que je fais, ce que j'aime, etc... et sans m'en rendre compte, j'ai développé une sorte de culte de l'apparence.

Je me rappelle même, au début de la création de mon compte last.fm, avoir banni les OST de Final Fantasy parce que Nobuo Uematsu (l'auteur de ces OSTs) était statistiquement loin au dessus de mes groupes de musique favoris (Epica par exemple). Alors que ces OST, je les aime énormément. Outre l'aspect nostalgeek, je me faisais des playlists assez relax en prenant les morceaux les plus planants. Tout ça je l'ai banni parce que ça me plaisait pas que ça apparaisse dans mes stats.
Oui je sais on peut bannir un groupe des stats last.fm, mais ça n'est pas la solution.

Je veux pouvoir écouter de la musique simplement par plaisir de l'écouter, point final. Pas pour montrer quelque chose.

Certaines personnes savent sûrement se détacher de ça, et écouter sans être influencés ce qu'ils aiment quand ils veulent comme ils veulent. Moi visiblement pas.
Et même si j'arrivais à me détacher de l'envie de faire monter ou descendre telle ou telle stats, écouter de la musique resterait quelque chose avec une conséquence autre que le plaisir auditif.

Alors j'ai supprimé mon compte last.fm, et je n'ai aucun regret. Je suis même assez soulagé !

Une bonne chose de faite.

lundi, mars 12 2012

Lexique

Dans mon taf, je paramètre des agents virtuels utilisant un certain lexique. Suivant le lexique attribué l'agent est capable de comprendre telle ou telle phrase différemment.
D'un agent à l'autre, le lexique est différent, et la même phrase ne sera pas comprise pareil, et ne retournera pas la même réponse.

Je ne vais pas vous faire un cours sur les agents virtuels, je faisais juste cette explication pour faire un parallèle social : je constate que d'une personne à l'autre, il est difficile (fficile) de comprendre la même chose pour les mêmes mots.

Prenons un exemple, dont j'avais discuté avec 2 ex : le mot "cochonne".

Quand je dis d'une fille que c'est une cochonne, c'est pas péjoratif, c'est fondamentalement différent de salope. Pour moi toujours, une salope est une fille qui prend les mecs et les jette sans ménagement. Une cochonne est une fille qui aime le sexe avec son homme, point.

J'avais le même point de vue avec une de mes ex, alors qu'avec une autre, elle ne l'aurait pas pris pareil (on a discuté du mot avant que je l'emploi, j'ai eu chaud).

Tout ça pour dire que le lexique de chacun renferme ses propres définitions, qui ne sont pas forcément les mêmes d'un individu à un autre. Cela change selon nos habitudes, nos références culturelles, nos private jokes, notre éducation, etc...

Alors quand j'entends quelque chose qui me paraît très bien, ou au contraire très douloureux, je m'interroge d'abord sur le sens voulu par la personne. Est-ce qu'il/elle a vraiment voulu dire ce que j'ai compris ?
Croyez-moi, ça désamorce un paquet de trucs ! Essayez :)

P.S. : par contre quand je lis "tu es adorable", je le prend forcément bien, et je me sens pousser des ailes.

dimanche, janvier 15 2012

La cause de tous les maux de la Terre ?

L'intolérance.

Tout autour de moi, à chaque fois que je vois un conflit éclater, je constate qu'une des causes majeures c'est l'intolérance.

Ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit : ce n'est pas la seule cause, et c'est pas toujours une des causes. Mais la plupart du temps, l'intolérance est dedans.

Prenons un cas extrême : les guerres de religion. Est-ce qu'on a vu les bouddhistes partir en croisade contre ... n'importe qui ? Non, parce que cette "religion" prône la tolérance, entre autres. Alors que la plupart des autres... enfin pas besoin de faire un rappel historique. Surtout vu mes connaissances dans le domaine.

Aujourd'hui, les voisins du dessous ont fait un bordel de malade, depuis fin de matinée. Imaginez 20 personnes, un tiers de gosses, le reste bien alcoolisé, dans un immeuble à l'isolation catastrophique. Ouais, ça fout le bordel. Mais bon soit. Ma mère ne supportait plus (faut dire que ça lui a bien pourri sa journée), elle a d'abord tapé au sol, puis est allé les voir. Elle s'est fait jeter quelque chose de bien (inclus claquage de porte au nez). Bon y'a quelqu'un qui est sorti tout de suite après pour essayer de calmer le jeu. Ils devaient être partis pour 21h. à 22h15 c'était toujours un bordel pas possible. a mère a tapé au sol, encore, et a appelé les flics. Sans passer par la case "attendre", ou la case "retourner taper à la porte". Ce que je désapprouve profondément.

J'ai toujours été partisan de la communication, quoiqu'il arrive. Ainsi que de la tolérance. Elle n'a pas attendu de voir s'ils se calmaient. Je le désapprouve autant que le bordel des voisins. Elle n'est pas non plus retourné leur parler, je désapprouve aussi. L'illustration est là : l'intolérance a encore été le noyau d'un conflit. Pourquoi ne pas attendre un peu ? Pourquoi les voisins n'ont-ils pas non plus toléré le besoin de calme ?

Je n'ai pas mon mot à dire dans ce conflit, je n'habite pas vraiment ici. Donc je ne m'implique pas. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir mon opinion, et de constater encore ce problème d'intolérance.

Un autre exemple ? Combien d'engueulades entre personnes ont commencé, ou contenu "je ne supporte plus que ..." ? Notez que là encore, la communication aurait pu aider :p

Un autre exemple ? Le racisme. C'est quoi le racisme ? L'intolérance de la différence.

Ce serait tellement plus simple si chacun acceptait les différences des autres : oui ok tu ne penses pas comme moi, non effectivement on ne va pas voter la même chose aux prochaines élections, je ne trouve pas que tu as bien réagi sur ce coup, c'est dommage mais tant pis, je t'aime/apprécie comme tu es.

Et vous savez ce qui est le plus drôle dans tout ça ? C'est que je suis très doué pour apaiser les conflits, ou régler les problèmes avant qu'ils ne deviennent un problème. Je suis également doué pour donner des conseils aux autres, souvent efficaces. Et ça me fait penser à un truc que j'avais lu sur 9gag : "Vous connaissez quelqu'un qui est doué pour donner des conseils à tous les couples, mais qui est toujours célibataire". 

*soupir*

Et vous savez ce que j'ai appris de plus précieux ? Qu'il faut commencer par tolérer son imperfection, s'accepter soi. La relation aux autres, et la vie, deviennent d'un coup vachement mieux :)

mardi, janvier 3 2012

2012

Je me suis fait une réflexion en recevant un énième texto "Bonne année !" quelques minutes après minuit.

Les textos envoyés en masse le nouvel an "bonne année tout le monde" ou dans le genre me font le même effet qu'un message sur Facebook : je fais partie d'un groupe de destinataires choisis, mais rien de personnalisé.

C'est pourquoi soit je n'en envoie pas, soit j'en envoie au cas par cas, personnalisé à chaque fois. Mais les envois de masse, j'aime pas, j'adhère vraiment pas.

Parmi les textos que j'ai reçu, seul celui de ma mère ne semblait pas en envoi de masse. Et encore, je me demande. Les gens sont trop feignants pour prendre 2 minutes pour taper un message un peu personnalisé ?
Pas le temps ! Je dois m'occuper de tous mes "amis" et leur montrer que je pense à eux.
Pour moi, ce n'est plus de l'amitié, c'est du "public relationship". Expression d'une amie que j'ai connue à la fac, qui signifiait, non sans une pointe de mépris, l'art d'entretenir de bonnes relations avec les gens, souvent totalement superficielles.

J'en viens à me dire qu'aujourd'hui, le sens du mot "ami" ne ressemble plus à rien : il regroupe les amis qui sont chers (à mon sens, les vrais), les connaissances croisés 1 fois qu'on a ajoutés sur FB en rentrant, les gens qu'on n'a pas revus depuis 15 ans et qu'on a retrouvé sur le net mais à qui on ne parlera sans doute jamais, etc...

Et j'ai l'impression que l'explosion des réseaux sociaux nous y encourage. Je vais passer pour un vieux réfractaire en ayant écrit tout ça mais tant pis ! 

Tout ça pour dire que j'ai envoyé que quelques textos, mais qu'à chaque fois, c'était un envoi unique.

Allez, profitons de cette dernière année de civilisation telle que nous la connaissons, car la fin du calendrier Maya est censée annoncer le début d'une transition vers une nouvelle ère. Laquelle ? Nous verrons bien !

lundi, avril 25 2011

Réapprendre à bloguer

Hé ben, en fait c'est pas facile de reprendre le blog.

Je veux dire sur Facebook c'est facile, très facile. Tu peux mettre à peu près tout ce qui te passe par la tête, le scotchage du moment, une citation qui te fait marrer, une pensée spontanée... en moins de 30 secondes tu peux exprimer quelque chose et en faire profiter tout le monde. C'est la plateforme de l'instantané. Un peu comme la société actuelle j'ai envie de dire. La culture du "tout de suite", du court terme...

Un blog c'est différent, tu construit un récit, une reflexion, tu prends le temps de taper un (parfois long) texte, le structurer, parfois l'agrémenter de youpi tralalas ou de mises en forme plus ou moins travaillées... Bref pas grand chose à voir avec Facebook. Pas seulement dans le concept, mais aussi dans l'effort fourni de la part du rédacteur. Facebook pour les flemmards c'est bien. Paf paf sur clavier, tac, en ligne, partagé, cliquez sur j'aime.

Et je me rend compte que je dois réapprendre à bloguer.

Et qu'est-ce que ça va changer quant à mon utilisation de FB ? J'avais déjà fait un certain tri. Comme ne rien écrire de trop personnel (c'est pas toujours respecté, mais quand même). Déjà parce que mes "amis" Facebook ne sont pas des gens avec qui j'ai envie de tout partager.

Partager quelque chose de personnel avec des gens que je ne connais pas dans le réel, ou des gens que je connais suffisamment pour bien vouloir me confier, ça me va. Mais il y a des "am..." des contacts Facebook qui ne rentrent dans aucune catégorie. Et à qui j'ai pas envie par exemple de faire savoir que je viens de casser avec l'emmerdeuse qui m'a fait venir sur Lyon. Note : cet événement remonte à plusieurs mois, mais je me suis fait une réflexion assez sérieuse sur FB à ce moment là. Et le concept de "potes pour la déco" m'est apparu la première fois. Vous savez, des gens avec qui on garde contact parce que... parce qu'on n'a pas de raison de couper contact, mais avec qui on n'a aucune affinité particulière.

Bref. Je ne sais plus où je voulais en venir.
*jette un oeil au titre*
Ah oui, le concept de bloguer.

Ca fait plusieurs jours que je suis à fond sur un jeu, et mon premier réflexe en dehors de cette période "Faceblog", comme l'a nommé Le Muh, ça aurait été de poster une phrase rapide sur FB, du genre "Portal 2 il est génial ! Si vous avez aimé le 1, foncez !". Et là je me retrouve un peu con. Et je me suis posé la question : je le met sur mon blog ? Ils vont pas s'en foutre, les rares lecteurs que j'ai ?

Et ma pensée est parti dans une autre direction : bloguer c'est quoi pour moi, au juste ?
Réponse : je ne sais pas.

Donc je vais reprendre l'idée de départ quand j'ai ouvert ce blog : raconter tout ce qui me passe par la tête. Sans filtrer. Il y aura donc peut-être un post prochainement pour faire l'éloge de ce jeu qui m'éclate, ou raconter ... je ne sais pas quoi. On verra bien.

Héhé ça me plaît en fait, j'ai l'impression d'avoir quelque chose de nouveau à tester :p