Iluaira - un mortel devant l'univers éternel

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vendredi, juin 15 2012

Raah grn je glob glub

GNAP

Je tente de séduire une fille depuis quelques temps, et j'ai récemment expliqué comment un plan cul est censé se passer entre gens équilibrés, pour la déculpabiliser du concept, et bien sûr, dans un second temps tenter ma chance :p (ce que je n'avais pas encore fait, mais c'était prévu pour très bientôt).

Ben j'ai été super convaincant, ça a super bien marché ! Sauf que c'est quelqu'un d'autre qui en a profité. ET CA ME FOUT LA RAAAAGE ! >_<

Il n'y pas plus rageant à mes yeux qu'une situation où tu t'investis pour faire quelque chose, et c'est quelqu'un d'autre qui en profite sans avoir rien fait. Sérieux, je peux pas décrire à quel point ça m'énerve, ecoeure, fout la rage, dégoûte de la vie et/ou des gens, donne envie d'être un sale con.... raaaah.

Je crois que je suis asexué.

C'est la seule explication que nous ayons trouvé !

vendredi, juin 1 2012

Cette fois, c'est parti !

J'arrête de fumer !

Mardi soir, je discute un peu avec Marie, qui était venue un WE chez moi, arrivée un peu malade, et repartie sévèrement malade. Suite à ça, elle ne pouvait pas fumer, sans se sentir physiologiquement agressée. Mardisoir, cela faisait 10 jours qu'elle n'avait pas fumé une cigarette. Boudiou ! elle qui n'a jamais arrêté, et qui fume depuis 15 ans je dirais...

Si vous n'avez jamais arrêté de fumer, vous n'avez pas la moindre idée de ce que ça implique. Sinon vous savez à quel point c'est à saluer avec respect.
Moi, ça fait 2 ans que je me dis que je vais arrêter, et je sais que je vais arrêter, mais je n'ai jamais eu mon déclic.

Un temps je me suis dit "me faut une copine non fumeuse, et ça sera ma motivation". C'est arrivé, mais pas le déclic.
Me suis dit aussi "après avoir déménagé vers Rennes ce sera bon". Pas mieux.
Me suis dit "une fois dans mon appart, je ne fume plus, ce sera un appart de non fumeur". Essaie encore.

Il y a quelques semaines, je sentais que c'était tout près, qu'il manquait une pichenette de courage pour me lancer. C'est Marie qui m'en a donné une grande partie.

Pour info, quand j'ai lutté pour partir de Lyon, que je me suis acharné, que je me suis battu de toutes mes forces, Marie suivait mon odyssée. Et Marie voulait également partir de la région, et retrouver les siens, mais ça impliquait tellement de choses aussi que ça la bloquait souvent. Mon odyssée lui a donnée le courage manquant. Elle est aujourd'hui dans le ch'nord, près de sa famille et de ses amis.

Quand j'ai su que Marie arrêtait vraiment de fumer, je me suis dit "allez, c'est mon déclic. En honneur au courage qu'elle a trouvé chez moi pour partir, je vais faire pareil avec la cigarette". On en a parlé, et sans arrêter de date, je lui ai fait part qu'elle sera sûrement mon déclic pour arrêter. Ce à quoi elle a répondu, au moment de se dire au revoir : "bon courage pour demain, ta première journée sans tabac !". Gloups, on y est. Merde. Bon ok.

Mercredi.

Ma première clope est souvent à 10h, à la pause. Je décide d'aller en pause quand même, histoire de pas perdre le plaisir de faire une pause. Je savais que tenir jusqu'au soir serait faisable sans trop de souffrance. La dernière fois que j'ai essayé d'arrêter (j'étais à Lyon), j'ai tenu jusqu'à 20h environ. Repousser la première clope, ça se fait, c'est dur, mais ça se fait. Aborder la soirée sans, c'est une autre paire de manche. Bref 10h, pause avec les collègues, je ne fume pas, on me félicite, pas de stress, tout baigne.
2e clope habituellement après le repas du midi. Vient donc le repas du midi. Je mange. Je finis de manger. Et là, envie. Grosse envie. Enorme putain d'envie. Je me lève sans rester discuter avec les collègues, je vais me laver les dents (ça aide souvent pour stopper l'envie de fumer). Ca me calme un peu, mais c'est dur quand même. Je tiens. Je code, je me noie dans le boulot, j'ai les nerfs. Je regarde l'heure, 14h15. Bordel, même pas une heure que j'ai fini de manger, et je suis sur les nerfs. Saloperie de poison. L'après-midi va être longue. Je me plonge dans le boulot derechef, je met le casque, je met de la musique a fond, je m'isole, tout m'irrite, tout m'énerve.
Coup d'oeil, 14h30 putain c'est pas possible je vais pas tenir. Je décide d'aller acheter des bonbons à la station service à 100m de la boite. Sur conseil de la vendeuse, je prend une chupa chups. Je prends aussi des chewing. Je déballe la chupa sur le trajet, je la met dans la bouche... haaaa. Ca va vachement mieux. Je redescends en pression à un niveau normal.

L'après-midi se passe. Je vais même prendre une pause à 16h. Ca va. La sucette a fait son effet. Je ne l'ai même pas finie d'ailleurs, je l'ai reposée dans son emballage, pour plus tard.

La journée se termine, je rentre, je me fais à manger. L'envie revient. Plus puissante. Je tiens, je finis de faire à manger, je mange. Et là épreuve. Putain de fuckin épreuve. La clope d'après repas du soir, avant la tisane. Je tiens, 19h30, je peux le faire. Je prends la tisane direct, limite je me brûle en refusant d'attendre qu'elle refroidisse (laps de temps pendant lequel je fumais). Je met un peu d'eau froide, je suis sur les nerfs, ça va pas le faire. Je met la sucette dans la bouche. Ca marche pas. Je tourne en rond, je serre les poings, les dents. Je sens que je vais pas y arriver. J'accepte la défaite. Mais avant de fumer, je me fais le serment de recommencer demain, et de recommencer jsuqu'à ce que je ne craque plus, et de recommencer jusqu'à ce que je sois débarrassé de cette merde. Comme un boss dans un jeu vidéo qui nous fous la pâtée, et qu'on retente jusqu'à ce qu'on le bute. Ok, je me suis bien ancré l'idée dans la tête, je me pose, je roule une clope. D'habitude ce geste me détend, là, même pas. Bordel. Je la roule, et je l'allume. Après la première latte, je sens tout le corps qui se détend, vraiment. Puis viennent des picotements et des légères fourmis dans tout le corps, de la têtes aux pieds.
Et là je réalise, que ce que je combattais c'était le besoin physique. Le sevrage physique. Que je pensais plus léger que ça quand même ! "Ok, demain j'achète des patchs".

Jeudi
Ironiquement journée mondiale sans tabac. Pur hasard, mais amusant. Donc rebelote, matin, 10h, cette fois je prend pas le risque de la pause, je reste dans le bureau. On va chercher à manger comme d'habitude à midi. Je demande un détour à la pharmacie, je prends des patchs 14g (il existe 7g, 14g et 21g), et des gommes 4g à l'orange. On va manger, puis vient l'épreuve de l'après repas. Intense, mais plus faible que la veille. Je joue la sécurité, et je met direct le patch. Sans m'en rendre compte, je me suis détendu au fil du temps, et l'envie s'est faite très discrète.
Du coup, grand schelem, pas une seule clope de la journée, pas même le soir, et à peine lutté ! Putain le patch c'est magique ! En fait, avec le patch je ne lutte que contre la gourmandise, pas le besoin. Et ben c'est vachement plus facile ! Je vire le patch 1h avant de dormir, ayant souvenir de gens qui disaient mal dormir avec le patch.

Vendredi, aujourd'hui. Je met le patch qu'à 20h, pas sentie l'envie avant ! Je me sens plein de confiance. Je me dis que ça va le faire.

Mais j'ai oublié une chose. Le week-end arrive. Effectivement, je ne dois pas relâcher ma vigilance. Et j'avoue que j'ai hésité à craquer 2-3 fois dans la soirée. Mais pas pour une clope, pour un pétard. Je n'ai pas l'intention de virer les pétards de ma vie, alors pourquoi pas ? De toute façon, si c'est dur demain, je recommencerai le combat jusqu'à victoire, encore et encore et encore et encore. Mais là j'ai pas encore fumé. En fait, j'aimerais bien pouvoir consommer du shit ou de la beu sans devoir y ajouter du tabac, mais le seul moyen que je connais c'est le bang, et il en est absolument hors de question, beaucoup trop extrême, à la fois dans le principe, et dans l'agressivité pulmonaire.

Donc là il est 23h20. J'ai enlevé le patch il y a 30 minutes environ, il tenait plus en fait (et c'était celui d'hier). Je sais que si je fume un pet, je vais pas pouvoir me coucher avant 4h a compter du fumage (sinon nuit de merde). Donc 3h du mat. Ca fait un peu tard, mais c'est le week-end non ? J'hésite. Et si je me prenais qu'un micro pétard à genre 3 lattes ? Avant je me faisais une clope normale avec 3 fois rien dedans, mais là je veux pas de ça.

De toute façon il faudra bien affronter le pétard sans craquer pour la clope à un moment ou à un autre. Autant le faire maintenant tant que j'ai la vigilance au maximum. Si c'est pas ce soir, ce sera demain, mais je veux le faire. Je veux savoir si c'est gérable, ou si je dois bannir ça également de ma vie, du moins pendant un temps (pourvu que non ! Déjà la clope, l'alcool (ça appelle trop la clope), me reste quoi après en plaisir défonce ? T.T).

De toute façon, demain je recommence, pas de clope, pas de clope, pas la moindre clope. Quitte à me patcher dès le matin, à bouffer des gommes nicotine toutes les heures, je ne fumerai pas de la journée, point final. J'y arriverai, c'est tout.

Ne vous en déplaise, je vais tenir un journal de mon combat d'ex fumeur. Sans doute régulièrement jusqu'à ce que ce ne soit plus un combat, mais juste une vigilance :p
Allez, j'expériment le micro pet, je donnerai mon impression demain (impossible de rédiger quand je suis def).

Alors, lecteurs/lectrices non fumeurs, vous vous félicitez de n'avoir jamais commencé hein ? Vous avez bien raison ! Vivez mon combat, ressentez mon stress, et n'envisagez jamais de (re)fumer !

To be continued...

mardi, mai 22 2012

Parce que faut changer un peu

Allez, je me motive à faire une petite note rapidos !

"rapidos"

*trollface*

Non mais sérieux, faut que j'apprenne à poster pas que quand ça va mal. Donc hop hop !

Bon sinon ça fait des semaines que j'ai pas un WE de libre, et c'est cool, il se passe plein de bonnes choses dans ma vie.
- j'ai revu un ami de Lyon (ballades à moto entre autres)
- puis unE amiE que j'avais connu là bas aussi
- je me sens de mieux en mieux dans ma peau

Bref, ça baigne. Et j'ai la flemme de détailler (en fait, j'ai pas trop le temps au taf, et le soir j'ai pas envie de blogguer :p)

Prochainement une note sur ma nouvelle lubie vidéo-ludique : stepmania. Mes mollets ne disent pas merci, mais je m'éclate grave !

jeudi, avril 26 2012

Connasse

Merci de me couper définitivement l'envie de m'intéresser à toi, chère pouffiasse de collègue.

Facts : le soir où elle a mangé chez moi, on est allé faire les courses, et ayant goûté un plat de traiteur asiatique, elle a dit qu'elle trouvait ça très bon. J'ai donc pris une portion pour deux, et j'ai fait du riz pour aller avec.
La soirée se passe, et ni elle ni moi ne mangeons, parce que grignotage, fumette, un peu d'alcool sucré, ça nous a coupé la faim. Je dis donc que je ramènerai ça au taf, et que ça nous fera le repas tous les deux. Elle me dit qu'elle a des trucs frais à finir avant la fin de la semaine, et que ça sera pas pour demain.

Bon. Je ramène quand même la bouffe au taf. Et que fait-elle ce midi ? Elle va acheter du traiteur.

Donc je résume : j'achète de la bouffe pour deux, elle en prend pas le soir même. Je ramène la bouffe, par générosité, pour qu'elle en profite un midi autant que moi (elle est en galère de thune, alors un repas gratos c'est le bienvenue dans ces cas là). Ben non, elle préfère aller acheter du traiteur.

Ce que je ressens : elle s'est bien foutu de ma gueule. Peut-être elle n'a pas du tout aimé le plat, et fait semblant d'aimer pour faire style devant le marchand ? Berk, j'ai horreur de ce genre de comportement.
Mais même si ça c'est faux, le fait que je me retrouve avec de la bouffe que je vais peut-être devoir jeter, alors que c'était pris pour elle, ça m’énerve.

Merci chère collègue, je suis maintenant vacciné. Va mourir, sale allumeuse (elle m'a bien charmé pendant la soirée, mais vu le comportement d'après, c'était juste pour le fun).

'tain, définitivement, me faut rencontrer des gens mûrs. Les personnes de ce genre, c'est vraiment pas ce que j'aime. Ou alors j'ai vraiment des critères de respect et d'honnêteté irréalistes.

mercredi, avril 25 2012

Epic Fail

Hier, j'ai invité une collègue chez moi à manger.

J'ai cumulé tous les archétypes des fails, je tiens un record !

Déjà, vu que j'ai fumé, j'ai socialement été handicapé. L'habituel difficulté d'élocution, mauvais choix de mots, difficulté à comprendre, etc...

Mais là j'ai ajouté des trucs inédits qui valent une médaille !

Primo, un ptit malaise vagal. Le deuxième de ma vie. Pas perdu conscience, mais pas loin. Comme c'est venu progressivement, j'ai eu le temps de m'asseoir et de prévenir que j'avais un truc qui allait pas mais que ça allait passer. Bref, affalé sur le canapé, les oreilles qui bourdonnent à fond, concentration absente, mode plante verte pendant 2-3 minutes, totalement incapable de quoique ce soit.

Deuxio, la nécessité d'aller m'isoler aux chiottes quelques minutes, probablement une conséquence du malaise. La grande classe. Pas de problème sonore, mais bon, quand on a une invitée, on évite d'aller aux toilettes pour poser sa pêche.

Tertio, des allusions sur le cul involontaires, ou pas du tout exprimées comme je le voulais (au lieu de faire un jeu de mot, c'est sorti comme un cheveu sur la soupe, bien gras).

Bref. Franchement, si je revoyais le film de la soirée, je me trouverais pathétique. J'ose même pas lui en reparler...

Des fois je me demande si je suis pas socialement handicapé >_<

dimanche, avril 15 2012

Seul

Seul
Seul
Seul
SEUL
SEUUUUUL
PUTAIN SEUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUL
SEEREUEUERUEEUELUEUEEULEULEULEULEULUUL

*pète un cable*

Même une expo jeux vidéos, je suis seul. Sérieux, ce truc va avoir ma peau un jour ou l'autre.

lundi, avril 2 2012

Le culte de l'apparence

Cette fois, pas de post sentimentaliste. Champagne !

Je vais parler d'une décision que j'ai prise ce week-end, et que j'ai appliquée il y a quelques minutes : supprimer mon compte last.fm.
Pour ceux qui ne savent pas, last.fm permet de faire des statistiques sur les morceaux que vous écoutez, en installant un petit logiciel ou plugin dans votre lecteur audio utilisé (ça existe pour presque tous les lecteurs, sur toutes les plateformes).
Genre j'écoute un morceau, hop c'est enregistré dans mon profil que j'ai écouté ce morceau. On peut ensuite faire des stats sur les groupes les plus écoutés, morceaux, coups de coeur, etc...
Et j'ai décidé de jeter tout ça  la poubelle.

Pourquoi ?

Parce que ce week-end, je me suis surpris à pester parce qu'écouter tel ou tel groupe ne servait à rien dans l'immédiat puisque mes stats n'étaient pas mises à jour (j'ai toujours pas le net).

Et d'autres fois, il m'arrivait d'écouter un groupe juste pour monter ses stats.

Avec la génération Facebook, je suis devenu habitué à montrer ce que je fais, ce que j'aime, etc... et sans m'en rendre compte, j'ai développé une sorte de culte de l'apparence.

Je me rappelle même, au début de la création de mon compte last.fm, avoir banni les OST de Final Fantasy parce que Nobuo Uematsu (l'auteur de ces OSTs) était statistiquement loin au dessus de mes groupes de musique favoris (Epica par exemple). Alors que ces OST, je les aime énormément. Outre l'aspect nostalgeek, je me faisais des playlists assez relax en prenant les morceaux les plus planants. Tout ça je l'ai banni parce que ça me plaisait pas que ça apparaisse dans mes stats.
Oui je sais on peut bannir un groupe des stats last.fm, mais ça n'est pas la solution.

Je veux pouvoir écouter de la musique simplement par plaisir de l'écouter, point final. Pas pour montrer quelque chose.

Certaines personnes savent sûrement se détacher de ça, et écouter sans être influencés ce qu'ils aiment quand ils veulent comme ils veulent. Moi visiblement pas.
Et même si j'arrivais à me détacher de l'envie de faire monter ou descendre telle ou telle stats, écouter de la musique resterait quelque chose avec une conséquence autre que le plaisir auditif.

Alors j'ai supprimé mon compte last.fm, et je n'ai aucun regret. Je suis même assez soulagé !

Une bonne chose de faite.

lundi, mars 12 2012

Lexique

Dans mon taf, je paramètre des agents virtuels utilisant un certain lexique. Suivant le lexique attribué l'agent est capable de comprendre telle ou telle phrase différemment.
D'un agent à l'autre, le lexique est différent, et la même phrase ne sera pas comprise pareil, et ne retournera pas la même réponse.

Je ne vais pas vous faire un cours sur les agents virtuels, je faisais juste cette explication pour faire un parallèle social : je constate que d'une personne à l'autre, il est difficile (fficile) de comprendre la même chose pour les mêmes mots.

Prenons un exemple, dont j'avais discuté avec 2 ex : le mot "cochonne".

Quand je dis d'une fille que c'est une cochonne, c'est pas péjoratif, c'est fondamentalement différent de salope. Pour moi toujours, une salope est une fille qui prend les mecs et les jette sans ménagement. Une cochonne est une fille qui aime le sexe avec son homme, point.

J'avais le même point de vue avec une de mes ex, alors qu'avec une autre, elle ne l'aurait pas pris pareil (on a discuté du mot avant que je l'emploi, j'ai eu chaud).

Tout ça pour dire que le lexique de chacun renferme ses propres définitions, qui ne sont pas forcément les mêmes d'un individu à un autre. Cela change selon nos habitudes, nos références culturelles, nos private jokes, notre éducation, etc...

Alors quand j'entends quelque chose qui me paraît très bien, ou au contraire très douloureux, je m'interroge d'abord sur le sens voulu par la personne. Est-ce qu'il/elle a vraiment voulu dire ce que j'ai compris ?
Croyez-moi, ça désamorce un paquet de trucs ! Essayez :)

P.S. : par contre quand je lis "tu es adorable", je le prend forcément bien, et je me sens pousser des ailes.

mercredi, mars 7 2012

auto-censure

Quand j'ai quelque chose qui me pèse, que j'ai terriblement envie d'en parler, j'en parle à qui ?

Ma mère ? Non, vraiment, j'ai pas envie de lui confier ma vie sentimentale.
Mon frère ? Ca va clairement le gonfler.
Ma soeur ? Idem ou pas la tête à ça en ce moment.
Mon meilleur ami ? Ca va le gonfler aussi. Et j'ai ptêtre pas envie d'entendre ce qu'il me répondrait.

Ptain, encore un truc où je me dis qu'être une gonzesse c'est quand même bien pratique. Si t'as envie de chouiner ou de bitcher, tu peux le faire sans problème, ça choquera personne. Mais si t'es un mec, tu fais comment ?

Un mec qui pleure d'amour c'est censé n'exister que dans les films. Un mec qui a envie de critiquer niaisement et puérilement quelqu'un, ça n'existe pas (en théorie). Font chier tous ces stéréotypes !
Alors voilà, je suis un mec, et le seul endroit où je peux bitcher ou parler niaisement d'amour, c'est ici.

M'enfin, après tous ces mots machos, j'ai plus trop le coeur à vider mon sac comme une gonzesse. Saloperie de carcan social.

jeudi, février 23 2012

Social skills

Mon ex m'a toujours reproché que je ne m'intéressais à rien. Et, je dois reconnaître que je ne m'intéressais rarement à ce qu'elle me proposait, comme étudier la mythologie grecque, me renseigner sur tel ou tel truc, etc... Plein de centre d'intérêt ne me faisaient ni chaud ni froid. Vraiment aucun effet. Pourtant c'était ma copine, en général on fait ce qu'il faut pour avoir des points d'intérêt communs. Mais là rien ne me bottait.

J'y ai pas mal réfléchi, et j'ai étendu la réflexion à d'autres personnes, amis, famille, etc... Avec à peu près le même genre de résultat : m'intéresse pas.

J'ai fini par me dire qu'en effet, j'étais un pur jemenfoutiste, et que c'était un malus avec lequel je devrais faire avec, sachant pertinemment que c'était socialement handicapant (déjà que je regarde pas la télé, alors parler de l'émission d'hier, de tel film passé sur la 2, c'est pas à ma portée...).

Bref, je me suis dit que je jouais le jeu de la vie sociale en mode hardest.

Puis je suis tombé amoureux de quelqu'un. Et je me suis demandé comment créer des affinités alors que je suis un pur jemenfoutiste. Hé ben en fait, la bonne nouvelle, c'est que je me suis beaucoup intéressé à plusieurs choses dont elle a parlé. C'est venu tout seul, même pas besoin de me forcer, ni même de me pousser. Non ce n'est pas l'amour qui m'a fait ça, puisque j'étais amoureux de mon ex aussi.

Et là, conclusion qui fait plaisir : le problème ne venait pas de moi, c'était juste qu'avec cette personne d'avant, y'avait pas d'affinités, y'avait pas d'envie de fusionner nos centres d'intérêt de ma part. Alors que là, ça passe tout seul, sans effort. Et ça c'est cool.

Ce que je vais dire est d'une évidence à toute épreuve mais je viens seulement de le réaliser : si quelqu'un vous dit que vous êtes jemenfoutiste, ou autre chose, rappelez-vous que c'est pas forcément vrai partout :)
(y'a aussi l'option "back off you son of a bitch", mais c'est plus problématique à gérer).

mercredi, février 22 2012

Soirée simple. (?)

Hier soir j'avais rencard avec la fille qui me fait craquer. Pour aller se décoller le cerveau et papoter.

Comme à chaque fois que je suis défoncé, y'a un moment où socialement je fail. Impossible d'aligner les mots correctement, les idées partent dans tous les sens, je loupe plein d'opportunités (de compliments, de réactions, ptêtre de séduction), et le pire de tout, je panique sur chacune de mes phrases. Je hais cet état T.T

Du coup, impossible de savoir si j'ai eu des portes ouvertes, ou si c'était purement cordial. Vu la phrase de fin de soirée, je pencherai pour la 2e mais bon : "Merci pour cette soirée entre collègues" (hop, opportunité de réagir là dessus : manquée). Et la petite voix qui s'amuse à contredire tout ce qui se passe, me dit "si elle est intéressée et que t'as merdé toute la soirée, elle sortirait la même chose en croyant que TOI t'es pas intéressé".

Du coup, je vais entretenir l'ambiguïté, dans le sens où je ne chercherai pas à devenir son super pote, mais bien montrer que je souhaite davantage.

Au passage, j'espérais mieux la connaître pour trouver quelques défauts, et arrêter de la trouver aussi géniale. Raté. J'ai bien appris quelques trucs sur elle, mais que du positif. Grmbl.

Y U NO FAIL TOO ?

lundi, février 20 2012

How I met your mother

Je bouffe cette série intensément depuis quelques semaines, et je dois dire que je suis fan :p
Bon, évidemment le personnage de Barney aide beaucoup au charme de la série, mais c'est pas tout. Il y a des tranches de vie vraiment sympas, et difficile de ne pas trouver les personnages attachants. Et il y a des passages cultes (La fin de "Girls vs suits", stylé comédie musicale... awesome !).

Toujours est-il qu'hier, deux épisodes m'ont particulièrement fait echo. L'un parlait d'être "on the hook" (traduit en "roue de secours"). En gros, le statut d'être l'ami(e) aimant, disponible, attendant son heure, et ayant régulièrement "je ne peux pas être avec toi, pour le moment".

Dingue ce que ça m'a rappelé Johanna !
Pour elle j'utilisais le terme "dans le garde-manger". Mais au final c'est pareil :p
La "morale" de cet épisode est de ne pas laisser ce genre de situation traîner. Soit on est la personne qui fait traîner les choses et faut arrêter de dire "pour le moment", soit on est la roue de secours et faut dire stop. Dans tous les cas cette situation est à ne pas laisser traîner, car elle est malsaine pour les deux. Tout le monde le sait, mais beaucoup se confortent dans ce marasme autodestructeur et dévalorisant (pour les deux parties !). Tout le long de l'épisode je me suis retrouvé dans le rôle de "roue de secours". Je ne me féliciterai jamais assez d'avoir coupé court à tout ça, et quitté Lyon. (je m'envoie des fleurs si je veux !).

L'autre épisode, je ne sais plus quelle était la trame principale, m'a donné l'impulsion qui me manquait pour me décider à faire avancer les choses. Avoir peur est une chose, laisser la peur t'arrêter en est une autre. Donc taïaut ! Il est temps que ça bouge, tant pis si je me trompe de choix, au moins j'en fais ! La dernière fois j'ai trop pris mon temps et me suis fait "piquer la place", cette fois, je passe à l'offensive, maintenant.

De toute façon si on ne prend jamais de risque, il ne se passe jamais rien !

mardi, février 14 2012

Imagination

J'ai une imagination débordante. Ca a toujours été, ça le sera toujours.

Cette imagination me sert énormément au boulot, puisqu'en tant que programmeur, je dois imaginer des scénarios pour couvrir un maximum de cas, je dois imaginer les solutions à des problèmes, je dois imaginer la logique qui conduit à tel ou tel résultat. Bref, c'est un atout.

Côté personnel, cette imagination me permet de m'évader, de rêver, ou de me laisser submerger par la musique en imaginant images et sensations. Elle est également source d'espoirs, de rêves à accomplir, de projets.

Mais, car il y a toujours un mais, c'est aussi un malus en relationnel. C'est sans doute de là que venait ma timidité maladive, parce que je m'imaginais ce que pensaient les gens, ou ce qu'ils allaient dire, et il y avait quand même tout un paquet de mauvais scénarios. Avec le temps, je n'ai pas su (voulu) taire mon imagination, mais j'ai appris à m'en foutre des mauvais scénarios.

Mais parfois, l'imagination me souffle des bons scénarios, des trucs qui seraient cools, mais pas toujours réalistes. Et c'est là que j'ai du mal à gérer.

Une fille qui vient de quitter son mec et me dit "Et voilà, je suis libre !" en me regardant dans les yeux, moi ça me fait décoller le cerveau. Puis quand juste après elle parle de liberté et de temps retrouvé, je prend une douche froide. Ah c'est ça qu'elle voulait dire par "je suis libre".
J'ai pas encore appris à gérer cette imagination, cette tendance à m'enflammer ou idéaliser les interprétations. Mais je m'améliorerai avec le temps, j'ai déjà fait du bon boulot dans les autres cas.

Quoiqu'il en soit, l'imagination est pour moi un attrait humain précieux. C'est le cœur de la créativité, du rêve, et des espoirs. Pour rien au monde je ne voudrais la faire taire. C'est comme la sensibilité, j'apprends à la gérer, c'est bien mieux :)

samedi, janvier 28 2012

Déménagement virtuel

Ca fait des mois, sinon plus que j'envisage de nettoyer mon PC, et faire une migration de windows XP vers windows 7. Pour cela, me faut un nouveau disque dur, car je suis à court avec ce que j'ai. Ou alors je grave 90 Go de données sur des DVD. C'est niet >.>

Puis je me suis dit que j'allais dual boot avec Linux (Ubuntu, le seul que je connais). Pourquoi ? Non pas par religion, par défense du libre, et autres joyeusetés de ce genre, mais par confort, uniquement.

Oui oui, vous m'avez bien lu, je parle de migrer sous Linux par confort. J'ai vu la différence de confort au taf quand je suis passé de Windows 7 à Ubuntu sur la même machine, franchement, ça le fait. La gestion des ressources est vraiment optimale, ça ne rame presque jamais.

du coup, je me suis posé la question : à quoi me sert mon PC ? Qu'est-ce que je vais devoir faire absolument sous Windows ?

En fait, tout ce qui implique des jeux, ce sera sous Windows, of course.
Le reste, sous linux, à savoir 90% de mes activités : musique, films, surf, un peu de programmation.

Je joue de moins en moins, donc ça ne devrait pas arriver trop souvent de reboot pour aller jouer.
Je ne fais pas de graphisme, ou tellement peu que Gimp suffira (sic)..

Mais j'ai l'impression d'oublier quelque chose, et je n'arrive pas à mettre le doigt dessus. Du coup, j'en appelle à mes lecteurs et lectrices, que faites-vous sur le PC, qui nécessite impérativement d'être sous Windows ?

Qu'est-ce que j'oublie ?

Merci d'avance ^^

mercredi, janvier 18 2012

WIN

Période d'essai validée !

Ce matin, entretien annuel. Enfin pour moi, entretien pour 3 mois d'activité, et bilan de fin de période d'essai. Ca s'est super bien passé. Quelques points à améliorer (gestion des imprévus, priorisation des urgences), mais mineurs compte tenu du contexte (pas grand chose à prioriser jusqu'à il y a peu). Tout le reste, que du bon (réactivité, autonomie, fiabilité, compétences techniques, personnalité....)

"Tu as apporté ce qu'on attendait de toi, et même beaucoup plus, et ça c'est vraiment cool" => trop de la balle.

A la fin de l'entretien, je n'ai pas loupé la question du salaire. Parce que bon... A l'embauche (plus précisément à la proposition de salaire) on m'avait proposé 25k, pour les 28k que j'avais demandés. J'ai clairement notifié mon insatisfaction, poliment évidemment :)
Le boss m'avait signalé que c'était déjà au dessus de ce qui était en vigueur dans la boîte (après verif, c'est vrai), qu'il faisait déjà un effort. J'avais alors accepté, en disant que moi aussi je ferais un effort, mais que si tout se passait bien, il faudrait rapidement en reparler.

J'ai donc remis le sujet sur la table, explicitement, mais habilement :
"-Dernière question (c'était la fin de l'entretien), cela concerne la rémunération."
*je scrute son regard*
*il fait un signe de tête d'assentiment*. Je le sens ouvert et prêt à en parler sans détour.
"- A l'embauche, tu m'avais proposé 25k, ce qui était en dessous des 28k demandés. On avait convenu que si j'apportais plus que ce que tu attendais de moi [voir plus haut], je serais rapidement augmenté à 28k"
*signe d'assentiment*
" - Je voulais savoir si c'était toujours d'actualté"
*Je fais à nouveau un regard direct, et assez ferme*
*il assenti à nouveau*
"- As-tu une idée du délai ?"
*il assenti again*
*je souris*
"- est-ce que je peux avoir l'information ?"
il rit, coupant le petit de jeu du hm-hm sans rien dire.
"- On avait parlé de 6 mois après l'embauche, le temps d'avoir un peu d'expérience dans l'entreprise. Donc dans 3 mois. *courte pause* Tu es bien parti."

Oh yeah

dimanche, janvier 15 2012

La cause de tous les maux de la Terre ?

L'intolérance.

Tout autour de moi, à chaque fois que je vois un conflit éclater, je constate qu'une des causes majeures c'est l'intolérance.

Ne me faites pas dire ce que j'ai pas dit : ce n'est pas la seule cause, et c'est pas toujours une des causes. Mais la plupart du temps, l'intolérance est dedans.

Prenons un cas extrême : les guerres de religion. Est-ce qu'on a vu les bouddhistes partir en croisade contre ... n'importe qui ? Non, parce que cette "religion" prône la tolérance, entre autres. Alors que la plupart des autres... enfin pas besoin de faire un rappel historique. Surtout vu mes connaissances dans le domaine.

Aujourd'hui, les voisins du dessous ont fait un bordel de malade, depuis fin de matinée. Imaginez 20 personnes, un tiers de gosses, le reste bien alcoolisé, dans un immeuble à l'isolation catastrophique. Ouais, ça fout le bordel. Mais bon soit. Ma mère ne supportait plus (faut dire que ça lui a bien pourri sa journée), elle a d'abord tapé au sol, puis est allé les voir. Elle s'est fait jeter quelque chose de bien (inclus claquage de porte au nez). Bon y'a quelqu'un qui est sorti tout de suite après pour essayer de calmer le jeu. Ils devaient être partis pour 21h. à 22h15 c'était toujours un bordel pas possible. a mère a tapé au sol, encore, et a appelé les flics. Sans passer par la case "attendre", ou la case "retourner taper à la porte". Ce que je désapprouve profondément.

J'ai toujours été partisan de la communication, quoiqu'il arrive. Ainsi que de la tolérance. Elle n'a pas attendu de voir s'ils se calmaient. Je le désapprouve autant que le bordel des voisins. Elle n'est pas non plus retourné leur parler, je désapprouve aussi. L'illustration est là : l'intolérance a encore été le noyau d'un conflit. Pourquoi ne pas attendre un peu ? Pourquoi les voisins n'ont-ils pas non plus toléré le besoin de calme ?

Je n'ai pas mon mot à dire dans ce conflit, je n'habite pas vraiment ici. Donc je ne m'implique pas. Mais ça ne m'empêche pas d'avoir mon opinion, et de constater encore ce problème d'intolérance.

Un autre exemple ? Combien d'engueulades entre personnes ont commencé, ou contenu "je ne supporte plus que ..." ? Notez que là encore, la communication aurait pu aider :p

Un autre exemple ? Le racisme. C'est quoi le racisme ? L'intolérance de la différence.

Ce serait tellement plus simple si chacun acceptait les différences des autres : oui ok tu ne penses pas comme moi, non effectivement on ne va pas voter la même chose aux prochaines élections, je ne trouve pas que tu as bien réagi sur ce coup, c'est dommage mais tant pis, je t'aime/apprécie comme tu es.

Et vous savez ce qui est le plus drôle dans tout ça ? C'est que je suis très doué pour apaiser les conflits, ou régler les problèmes avant qu'ils ne deviennent un problème. Je suis également doué pour donner des conseils aux autres, souvent efficaces. Et ça me fait penser à un truc que j'avais lu sur 9gag : "Vous connaissez quelqu'un qui est doué pour donner des conseils à tous les couples, mais qui est toujours célibataire". 

*soupir*

Et vous savez ce que j'ai appris de plus précieux ? Qu'il faut commencer par tolérer son imperfection, s'accepter soi. La relation aux autres, et la vie, deviennent d'un coup vachement mieux :)

mardi, janvier 3 2012

2012

Je me suis fait une réflexion en recevant un énième texto "Bonne année !" quelques minutes après minuit.

Les textos envoyés en masse le nouvel an "bonne année tout le monde" ou dans le genre me font le même effet qu'un message sur Facebook : je fais partie d'un groupe de destinataires choisis, mais rien de personnalisé.

C'est pourquoi soit je n'en envoie pas, soit j'en envoie au cas par cas, personnalisé à chaque fois. Mais les envois de masse, j'aime pas, j'adhère vraiment pas.

Parmi les textos que j'ai reçu, seul celui de ma mère ne semblait pas en envoi de masse. Et encore, je me demande. Les gens sont trop feignants pour prendre 2 minutes pour taper un message un peu personnalisé ?
Pas le temps ! Je dois m'occuper de tous mes "amis" et leur montrer que je pense à eux.
Pour moi, ce n'est plus de l'amitié, c'est du "public relationship". Expression d'une amie que j'ai connue à la fac, qui signifiait, non sans une pointe de mépris, l'art d'entretenir de bonnes relations avec les gens, souvent totalement superficielles.

J'en viens à me dire qu'aujourd'hui, le sens du mot "ami" ne ressemble plus à rien : il regroupe les amis qui sont chers (à mon sens, les vrais), les connaissances croisés 1 fois qu'on a ajoutés sur FB en rentrant, les gens qu'on n'a pas revus depuis 15 ans et qu'on a retrouvé sur le net mais à qui on ne parlera sans doute jamais, etc...

Et j'ai l'impression que l'explosion des réseaux sociaux nous y encourage. Je vais passer pour un vieux réfractaire en ayant écrit tout ça mais tant pis ! 

Tout ça pour dire que j'ai envoyé que quelques textos, mais qu'à chaque fois, c'était un envoi unique.

Allez, profitons de cette dernière année de civilisation telle que nous la connaissons, car la fin du calendrier Maya est censée annoncer le début d'une transition vers une nouvelle ère. Laquelle ? Nous verrons bien !

jeudi, décembre 29 2011

La vie continue !

Ah là là. Combien de fois je me suis dit : "ce blog ne sert qu'à parler de mes déboires sentimentaux, pourquoi le continuer ?"
Voyons voir ... je ne sais pas ! :D

Ptêtre parce que j'ai juste envie d'un endroit où coucher tout ça, et que tenir un journal intime, ça me fait chier (j'ai pas envie d'écrire sur papier ce que je pourrais taper au clavier 50 fois plus vite). Alors je vais continuer de faire ici ce qui me plaît la la la la la !

Je crois que j'ai un pouvoir d'auto persuasion assez puissant. Ou alors j'ai trouvé une armure assez balèze. Toujours est-il que même si ça pince un peu le coeur de temps en temps, j'arrive à lui parler naturellement. Moyennant souvent des fractions de secondes hésitantes quand ça touche à sa nouvelle relation.

Je n'arrive pas à savoir si la peine occasionnelle est due à ce que j'ai éprouvé pour elle, ou simplement parce que ça me renvoie à une solitude sentimentale. Souvent la question qui revient régulièrement, aussi rapidement étouffée qu'elle m'est apparue : "pourquoi pas moi ?". Au départ, pourquoi pas elle et moi. Puis au fur et à mesure, pourquoi j'ai pas le droit de trouver quelqu'un de bien moi aussi ?

J'ignore tout des histoires autour du concept de Karma, mais je commence à me demander si j'ai pas un truc qui coince là dedans. Ou peut-être que j'ai tellement de belles choses dans ma vie (amis, famille, santé) que j'ai plus de forfait bonheur pour trouver l'âme soeur. Bah quoi ? Je cherche une explication, je refuse de me dire que c'est parce que je suis trop con/moche/asocial/<insérer défaut problématique ici>.

En tout cas, la vie continue, et je ne perds pas espoir. Et comme d'hab, je vais finir sur une note d'espoir, histoire de continuer à regarder devant : au moins, je suis à nouveau prêt à tomber amoureux. Ouééééé ! Champomy pour tout le monde !

[/sarcasme]

mercredi, décembre 21 2011

Ca c'est fait

Voilà, elle a un copain. Vais pouvoir (essayer de) passer à autre chose.

Et pleurer.

Mais pas ce soir, je fais le père noël pour l'arbre de noël de la boîte. Je dois tenir bon, continuer à sourire, rire. Ou tout du moins faire semblant. J'aurais préféré l'apprendre demain tiens. Ou hier. Mais pas là. Pas à 2h de la soirée.

J'ai même pas envie de discourir sur ma capacité à m'enflammer pour un rien, ou courir après des chimères, ou viser trop haut, ou je ne sais foutre quoi qui me propulse toujours à mach 2 dans un mur. Je veux pas réfléchir.

Là tout de suite, je peux juste être triste. Je peux rien faire d'autre. Et j'ai envie de rien d'autre. A part pleurer, mais je ne suis même pas sûr que ça sortirait si j'étais pas au bureau.

Pff. Putain ça fait mal.

lundi, décembre 19 2011

Nowel !

Chère Papa Noël,

J'ai été sage cette année, j'ai poutré toutes les épreuves que la vie m'a mis dans les pattes.

J'ai continué d'évoluer, comme un pokemon mais en mieux, mais sans super pouvoirs.

Je n'ai pas oublié ni dénigré les amis, la famille. J'ai même lié de nouvelles amitiés ! Tu as vu hein, j'ai été sage ?

Je continue d'aimer mon prochain, les gâteaux aussi, mais pas trop. Sinon après je me fâche avec la balance. Mis je l'aime quand même (la balance). Je fais attention à ce qu'on puisse parler gentiment, ou pas trop méchamment, donc ça va.

J'ai même continué de me construire. Ma vie, et moi-même. Mais sans aide cette fois. Ou peut-être un coup de pouce de la vie pour le travail quand même, je dois reconnaître.

Alors s'il te plaît, cher Papa Noël, tu peu dire à la vie que je la remercie sincèrement, mais que j'aimerai un peu lvl up maintenant, et trouver l'amour. Merci :)

P.S. : j'aime toujours autant les schoko bons, ramène m'en autant que tu veux. Je t'ai gardé une bouteille de liqueur de chataîgne, ça te changera de la vodka de l'année dernière.

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